Les cinq besoins fondamentaux
- Absence de douleur, lésion ou maladie.
- Absence de stress climatique ou physique.
- Absence de faim, de soif ou de malnutrition.
- Absence de peur.
- Possibilité d’exprimer des comportements normaux, propres à chaque espèce.
De nombreux défenseurs, soit du 'bien-être animal', soit de 'droits
des animaux', distinguent nettement ces deux philosophies. Pour
réclamer des 'droits pour les animaux', il faut partir d'une conception
éthique générale basée sur la notion de droits. Pour réclamer un plus grand 'bien-être animal', un point de vue conséquentialiste suffit.
La plupart des défenseurs du bien-être animal jugent que le point de
vue 'droits des animaux' va trop loin. Ils ne réclament généralement
pas l'élimination complète de toute utilisation des animaux, notamment
comme animaux de compagnies. Ils défendent souvent l'idée que les
humains ont la responsabilité morale de ne pas être la cause de cruauté
(définie comme souffrance inutile) à l'égard des animaux.
Le clivage entre conséquentialistes et défenseurs de 'droits'
interfère avec un autre clivage : celui entre les abolitionnistes (qui
veulent abolir toute forme d'exploitation des animaux, voir véganisme)
et les réformistes (qui luttent pour améliorer la condition animale
sans remettre en cause l'exploitation proprement dite des animaux). La
défense du bien-être animal se confond souvent avec la position
réformiste. Aussi certains défenseurs de 'droits des animaux' tels que Gary L. Francione considèrent-ils que le point de vue 'bien-être animal' est logiquement incohérent et moralement inadmissible.
Certains groupes de défense de droits des animaux, tels que PETA,
choisissent de soutenir les mesures prises en faveur du bien-être
animal pour alléger la souffrance animale dans l'immédiat, en attendant
le jour où il sera mis fin à toute forme d'exploitation animale.
Des principes visant le bien-être animal sont érigés en lois dans de
nombreux pays. Aucun, par contre, ne reconnaît de droit animal.
Autres points de vue
Le moraliste canadien David Sztybel distingue six types de points de vue différents, au sujet du 'bien-être animal' :
- le 'bien-être animal' selon les exploitants d'animaux : la
vérification, par ceux qui utilisent des animaux, qu'ils les traitent
déjà bien. - le 'bien-être animal' du point de vue populaire : le souci de la
personne lambda d'éviter la cruauté et d'être gentil avec les animaux. - un 'bien-être animal' responsabilisant : une opposition à la
cruauté plus structurée en matière de règles de conduite, mais qui ne
rejettent pas la plupart des pratiques de l'exploitation animale ( sauf
peut-être l'exploitation d'animaux pour la fourrure ou pour le sport (
chasse, pêche )). - le point de vue défendant une 'libération animale' : un point de
vue qui cherche à minimiser la souffrance mais peut accepter une
exploitation animale si elle semble servir le bonheur global, comme, par exemple, l'utilisation d'animaux pour certaines recherches médicales. - le 'new welfarism', expression introduite par Gary L. Francione
pour désigner l'opinion selon laquelle les mesures destinées à
améliorer la condition des animaux utilisés par les humains conduira
finalement à l'abolition de l'exploitation animale. - des points de vue qui ne font pas de distinction entre 'bien-être animal' et 'droits animaux'.
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